Your browser doesn't support javascript.
Show: 20 | 50 | 100
Results 1 - 6 de 6
Filter
Add filters

Document Type
Year range
2.
Revue du Rhumatisme ; 88:A320, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1537061

ABSTRACT

Introduction Les premiers vaccins contre la COVID-19 ont été autorisés pour utilisation en décembre 2020. Cependant, leur acceptabilité reste controversée. Les objectifs de cette étude étaient d’estimer l’acceptabilité de la vaccination contre la COVID-19 chez les patients atteints de maladies rhumatismales chroniques et les professionnels de santé, et d’évaluer les facteurs associés à cette acceptabilité. Patients et méthodes L’étude ARCOVAX (Etude de la Ligue Arabe des Associations pour la Rhumatologie [ArLAR] sur la vaccination contre la COVID-19) a utilisé un questionnaire anonyme en ligne adapté de l’étude VAXICOV [1], traduit en arabe par les auteurs et validé par le comité scientifique de l’ArLAR. L’enquête a été diffusée en ligne en trois langues : arabe, anglais et français entre le 13 avril et le 11 mai 2021, à travers les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, Snapchat, Messenger), des associations de patients, des courriels envoyés de la part de l’ArLAR et du groupe AAAA (Arab Adult Arthritis Awareness), des messages WhatsApp aux patients et aux médecins, et des invitations aux patients en utilisant un code QR affiché dans la salle d’attente. L’acceptabilité a été définie par : les participants déjà vaccinés ou désireux de se faire vacciner ;la non-acceptabilité a été définie par : les participants indécis ou refusant de se faire vacciner. Les données démographiques et de la maladie, les perceptions concernant les vaccins contre la COVID-19 ont été recueillies. Les facteurs associés à l’acceptabilité ont été analysés par deux modèles de régression logistique distincts pour les patients et les professionnels de santé. Résultats L’analyse a inclus 3176 participants de 19 pays Arabes (1594 patients et 1517 professionnels de santé). L’âge moyen des patients était de 39 ans, 73 % étaient des femmes et 18 % avaient une éducation universitaire. Vingt-neuf pour cent des patients étaient déjà vaccinés, contre 59 % des professionnels de santé. L’acceptabilité était significativement plus faible chez les patients (63 %) par rapport aux professionnels de santé (81 %), p<0,001, et restait significativement plus faible en incluant uniquement les participants non vaccinés (48 % versus 55 %, p=0,006). Parmi les patients non vaccinés, 57 % des indécis et 40 % de ceux qui refusaient le vaccin seraient prêts à se faire vacciner si cela était recommandé par leur médecin. Chez les patients et les professionnels de santé, l’acceptabilité était associée à un produit intérieur brut du pays plus élevé, à la perception qu’il est important d’être personnellement vacciné, à une vaccination antigrippale antérieure, à la peur de la COVID-19 et à des niveaux d’inquiétude plus faibles concernant les effets secondaires des vaccins. Conclusion L’acceptabilité de la vaccination contre la COVID-19 reste sous-optimale chez les patients (63 %) et les professionnels de santé (81 %). Toutefois, cette acceptabilité pourrait être considérablement améliorée si le vaccin était recommandé par le médecin traitant. Tenir compte des principaux déterminants de l’acceptabilité, à savoir les perceptions vis-à-vis de la vaccination en général et les inquiétudes concernant les effets secondaires des vaccins, pourrait permettre d’optimiser la couverture vaccinale chez les patients et les professionnels de santé.

3.
Annals of the Rheumatic Diseases ; 80(SUPPL 1):1080, 2021.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-1358669

ABSTRACT

Background: Involving the patients with rheumatoid arthritis (RA) in the assessment of their disease may increase their adherence to treatment, improve the disease outcomes and facilitate the application of telehealth. We previously reported an excellent concordance between the Disease Activity Score (DAS-28) performed by physicians and patients at the baseline visit of this prospective study (1). Objectives: To evaluate the persistence of the concordance between the physician' and the patient's assessment of disease activity in RA using DAS-28 after one year. Methods: At the baseline visit, patients with RA from 7 Middle Eastern Arab Countries (MEAC) were briefed about DAS-28 by their rheumatologist during a routine consultation and given smartphone access to a video in Arabic language explaining the performance of DAS-28. At 3, 6 and 12 months (± 3 months), the patients were asked to self-report DAS-28, blinded to the physician's assessment. Concordance between the continuous DAS-28 at each visit was calculated using paired t-test numerically and the Bland-Altman method graphically. Agreement between physician-and patient-DAS categories (remission, low-, moderate-and high disease activity) was calculated at each visit using weighted kappa for category comparison. Weighted kappa of the different agreements were compared over time using their respective confidence intervals (CIs). Predictive factors of positive concordance between physician and patient-DAS were identified using binary logistic regression. Results: The study included 428 patients over a period of three years (2018 to 2020). The mean age of participants was 49.8 years, 82.5% were females, 44.3% had a university degree and the mean disease duration was 11.4 years. At baseline, the average patient-DAS was higher (4.06 (±1.52)) than the physician-DAS (3.97 (±1.52)). The mean difference was -0.09 [95%CI -0.14;-0.04] and most of the pairs were within the limit of agreement in the Bland-Altman graph, indicating a good concordance, particularly in cases of remission. During the study follow-up, 299 patients consulted for visit 2 (69.9% of the total population), 232 for visit 3 (54.2%) and 199 for visit 4 (46.5%). The weighted kappa was 0.80 [95%CI 0.76;0.85] at visit 1 and 0.79 [95%CI 0.72;0.88] at visit 4 (Figure 1 showing kappa for DAS-28, CDAI and SDAI as well). A minor numerical decrease in kappa was observed over time;however, the CIs were overlapping over the four visits and the agreement was considered stable, remaining in the excellent range. At visit 4, a positive concordance between the physician-and the patient-DAS was associated with the profession (lower in blue collar, p=0.001), the educational level (higher in high school and university, p=0.034) and the baseline physician's DAS (higher in high disease activity, p=0.46). Conclusion: The agreement between the DAS-28 performed by the physician and by the patient was excellent at baseline and remained stable over one year. A positive concordance was associated with the profession, the educational level and the level of disease activity. The present study can help the rheumatologist make informed decisions about the patients who may be suitable for a remote evaluation of their disease activity, that can be of particular interest in the context of the COVID-19 pandemic.

5.
Revue du Rhumatisme ; 87:A285-A286, 2020.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-947416

ABSTRACT

Introduction À ce jour, les informations sur l’impact de la pandémie de la COVID-19 sur la pratique de la rhumatologie et sur les rhumatologues sont limitées. L’objectif principal de l’étude était d’évaluer l’impact de la pandémie de la COVID-19 sur la pratique de la rhumatologie dans les pays arabes. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer l’attitude des rhumatologues envers la télémédecine et de recueillir des propositions pour améliorer la pratique de la rhumatologie dans la région arabe. Matériels et méthodes Il s’agit d’une étude observationnelle transversale électronique. Un questionnaire en ligne a été conçu par un groupe de travail de la Ligue arabe des associations de rhumatologie (ArLAR) et validé par le comité scientifique de l’ArLAR en anglais et en français. Le questionnaire a été diffusé par e-mail et sur les réseaux sociaux aux rhumatologues des 15 pays de l’ArLAR. Il comprenait 19 questions portant sur les caractéristiques démographiques, l’impact de la pandémie sur les activités (en pourcentage, où 100 % correspond à une suspension complète des activités), l’attitude envers la télémédecine, et deux questions ouvertes sur les besoins non satisfaits dans la pratique de la rhumatologie. L’analyse descriptive de l’ensemble des caractéristiques a été effectuée en effectifs et pourcentage. Une analyse univariée puis multivariée concernant l’étude de l’impact de la COVID19 sur la pratique rhumatologique ont été réalisés. L’analyse statistique a été réalisée à l’aide du logiciel SPSS. Un p<0,05 était considéré comme statistiquement significatif. Résultats Entre le 9 et le 24 mai 2020, 858 rhumatologues ont été inclus dans l’analyse (27,3 % des rhumatologues inscrits dans les pays de l’ArLAR), 37 % étaient âgés entre 35 et 44 ans, 60 % étaient des femmes et 48 % travaillaient dans le secteur privé. L’impact de la pandémie COVID-19 sur la pratique de la rhumatologie était significatif, avec une diminution de 69 % de l’hospitalisation conventionnelle, de 65 % de l’activité de consultation externe, de 56 % des hospitalisations de jour dans les centres de perfusion et de 43 % des revenus. Un impact plus élevé sur l’activité clinique était associé à la région (l’impact le plus faible étant au Levant [53 %]), à une faible utilisation de la télémédecine et à l’impact sur le revenu. L’impact sur l’activité clinique était aussi négativement associé au travail dans le secteur privé (en comparaison avec le secteur public et les hôpitaux universitaires, OR : 0,48 [IC95 % : 0,29–0,78]). La télémédecine a été utilisée dans 70 % des cas, mais principalement sous forme de contacts téléphoniques et d’e-mails, et n’a été remboursée que dans 12 % des cas. L’impact mental lié au stress causé par la pandémie COVID-19 a été rapporté chez 77 % des répondants (mineur dans 60,4 %, majeur dans 16,7 % des cas).Quinze rhumatologues (1,8 %) ont été personnellement infectés par le virus. Les participants ont signalé 156 cas de COVID-19 parmi leurs patients, dont 22 % sont décédés. Les besoins non satisfaits les plus cités étaient : l’accès aux médicaments et à une plateforme de télémédecine. Conclusion La pandémie COVID-19 a eu un impact négatif significatif sur la pratique de la rhumatologie dans les pays arabes, entravant l’accès des patients aux soins et aux traitements, ce qui pourrait avoir un retentissement négatif significatif sur le contrôle de l’activité des rhumatismes chroniques. En conséquence, un meilleur accès aux traitements et aux plateformes de télémédecine serait recommandé pour améliorer la pratique de la rhumatologie dans la région.

6.
Revue du Rhumatisme ; 87:A13, 2020.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-947401

ABSTRACT

Introduction Évaluer l’impact de la pandémie de la COVID-19 sur l’accès aux soins en rhumatologie pour les patients atteints de maladies rhumatismales chroniques dans les pays arabes. Matériels et méthodes Il s’agit d’une étude observationnelle transversale en ligne. Un questionnaire en ligne a été conçu par le groupe arabe de sensibilisation aux rhumatismes inflammatoires de l’adulte (AAAA), composé de 16 rhumatologues représentant les pays de la Ligue Arabe des Associations de Rhumatologie (ArLAR), et a été validé par le comité scientifique de l’ArLAR. Le questionnaire a été diffusé à travers les réseaux sociaux et les canaux des associations de patients entre le 8 et le 22 mai 2020. Le recueil des données a été effectué de façon anonyme. Le questionnaire comprenait : les caractéristiques socio-démographiques des patients, leur vécu face à la COVID19 et son impact sur leur prise en charge. L’analyse descriptive des caractéristiques a été effectuée en effectifs et pourcentage. Une analyse univariée puis multivariée concernant l’étude de l’impact de la COVID19 sur les patients ont été réalisées. L’analyse statistique a été réalisée à l’aide du logiciel SPSS. Un p<0,05 était considéré comme statistiquement significatif. Résultats Cette étude a inclus 2163 patients ;72 % étaient des femmes ;l’âge moyen était de 40 ans (DS 11,9). Les régions du Levant, du Golfe et de l’Afrique du Nord ont été représentées de façon égale dans cet échantillon. La pandémie de la COVID-19 a eu un impact négatif significatif sur le nombre de visites en rhumatologie dans 82 % des cas, avec, dans 27 % de cas, une impossibilité de contacter le rhumatologue. L’impact sur l’accès à l’hydroxychloroquine (HCQ) était également significatif (47 % des cas), ainsi que sur la disponibilité et la persistance des autres traitements chroniques (arrêt partiel ou complet dans 28 %). L’impact négatif sur les consultations en rhumatologie était associé au sexe féminin, au pays de résidence, à la non-persistance des traitements, au confinement dû à la COVID-19 et à l’impact sur la santé mentale. En effet, cette pandémie a eu un impact sur la santé mentale chez 73 % des participants (impact mineur dans 48 %, majeur dans 25 %). L’impact sur la santé mentale était associé au pays de résidence, à la perturbation des visites chez le rhumatologue, à la persistance des traitements, à la diminution de l’accès à l’HCQ, à l’infection personnelle par le SRAS-CoV-2, au confinement dû au COVID-19 et à l’impact négatif sur le revenu. Soixante et un patients (2,8 %) ont déclaré qu’ils avaient souffert eux même d’une infection par la COVID-19, 5 % ont déclaré qu’un proche était infecté et 47 % étaient en auto-isolement à cause de la pandémie COVID-19. Interrogés sur leur attitude à l’égard de la télémédecine, 98,8 % ont déclaré qu’ils accepteraient une téléconsultation (50 % via Internet et 48,8 % via un contact téléphonique). Conclusion Notre étude a permis de mettre en évidence les conséquences délétères de la pandémie de la COVID-19 sur la continuité des soins en rhumatologie, la persistance des traitements chroniques et la santé mentale des patients ;tous ces éléments étant des facteurs prédictifs clés du pronostic de la maladie. Par conséquent, un plan d’action, comprenant la mise en place d’une plateforme de télémédecine, la garantie de la disponibilité des traitements chroniques et la promotion de l’adhésion thérapeutique par les canaux de communication appropriés, serait fortement recommandé.

SELECTION OF CITATIONS
SEARCH DETAIL